Contexte
L'Observatoire Régional de l'Air en Hauts-de-France (Atmo Hauts-de-France ) a communiqué sur son site les résultats de son étude de la qualité de l'air après une semaine de confinement.
https://www.atmo-hdf.fr/acceder-aux-donnees/episodes-de-pollution/historique-des-alertes.html
La qualité de l’air s’est améliorée avec une baisse des concentrations d’oxydes d’azote et des traceurs du trafic routier .Les concentrations de dioxyde d’azote ont diminué en moyenne de 40 % en proximité du trafic et de 9% sur l’ensemble de la région.
ll reste néanmoins un niveau de fond de dioxyde d’azote, lié entre autres à l’activité de chauffage. Une amélioration sur les concentrations en particules en suspension (PM10) est toutefois peu visible.
Durant le week-end écoulé (27 au 29/03), le niveau d'information et de recommandation( > à 50 µg) a été atteint sur le Nord, le Pas-de-Calais, la Somme, et l'Aisne.
En plus d'une météo favorable, avec des températures douces, qui a pu favoriser la formation de particules secondaires,il est fort à penser qu'une des explications est que des particuliers, faute de déchetteries ouvertes , et peut-être désœuvrés du fait du confinement, ont brûlé des détritus ou broussailles qui les encombraient.
Recommandations sanitaires et comportementales
Dans ce cadre, le brûlage est interdit en tout temps, en vertu du Règlement Sanitaire Départemental.
Cela est particulièrement malvenu en période de pollution mais aussi sans doute par ses effets délétères sur les personnes souffrent de fragilités respiratoires, par ailleurs exposées au COVID19.
Les contrevenants à cette interdiction s'exposent à une amende pouvant aller jusqu'à 450 euros.
De surcroit, brûler des déchets peut causer des troubles du voisinage, que ce soit à cause des odeurs ou de la fumée dégagée.